Wednesday, April 29, 2009

La coopérative est maintenant baptisée

Chers amis,
après une longue séance de réflexion en comité, inspirés par vos suggestions et commentaires, il nous fait plaisir de vous annoncer que notre projet a maintenant un nom, et qu'on en est pas peu fiers:

Les Grands Rangs, coopérative de solidarité des terroirs de Portneuf


Le grand rang, dans les villages Québécois, était le rang des notables, le rang des plus aisés. On y retrouvait plusieurs services, il était un lieu de rencontres pour les villageois. Des grands rangs, il y en a partout au Québec. Ils sont souvent le lien entre différents villages, ou relient le village à la ville. Voie privilégiée pour les échanges, c’est par le grand rang que les producteurs apportent leur produits au marché.

Le rang fait également référence à la notion de partage, de solidarité :

« Habiter le Rang de l’église ou le Grand-Rang ce n’est pas comme appartenir à un autre rang (…), La solidarité du rang est plus forte que celle de la paroisse, réservée aux occasions exceptionnelles. Les grandes corvées, comme le levage de la charpente d’une grange, regroupent souvent ceux qui habitent le même rang. D’autres formes de travaux se prêtent à ce type de solidarité. En avril, quand le vieux Daupĥinais de Saint-Justin perd sa jument et se retrouve incapable de faire ses semailles, cinq ou six de ses voisins s’entendent pour l’aider à ensemencer son champ.»
Extrait de : Les quatre saisons dans la Vallée du Saint-Laurent de Jean Provencher.

En choisissant ce nom, nous démontrons la mise en valeur d’entreprises et de produits de qualité, mais également de valeurs humaines reflétant l’équité, le partage et le respect de l’environnement. Il souligne aussi l’importance des liens à créer entre les entreprises et personnes membres, et parallèlement entre le milieu rural et la ville. En utilisant les grands rangs au pluriel, nous présentons l’aspect universel de la coopérative et le fait qu’elle peut répondre aux besoins de plusieurs communautés.

Le choix du mot terroir fait référence à des caractéristiques géophysiques, mais également à une expertise et un savoir-faire propre à un milieu.

« Le terroir est un espace concret, tangible et cartographiable à travers de multiples facteurs (géographiques : géologie, hydrologie, climatologie,, exposition, etc.). Mais il possède également une dimension culturelle qui reflète directement la société humaine qui l’exploite. »
Source : Wikipédia

Les terroirs de Portneuf soulignent les spécificités propres au territoire où s’installe la coopérative, mais également la mise en valeur de l’ensemble des expertises que l’on y retrouve.

Emmanuelle

Wednesday, April 22, 2009

En attendant l'accouchement, le Baptême !!

Chers amis, comparses Tourilliens et coopérants de la ruralité,

NOUS vous écrivons aujourd'hui pour vous dire que la nuée d'étourneaux cherche un lieux pour sa couvée du printemps. Hier, mardi, le comité provisoire de la COOP de Solidarité a eu sa première rencontre et disons que le ruisseau de l'enthousiasme était torrentiel....

Trouver un nom à cette COOP
couriellez vos idées : INFO@FERMETOURILLI.COM ou ECHOQUETTE@GMAIL.COM

Il faut bien la nommer !!, et nous nous sommes exercer a beletter la langue française pour allumer notre fanal...Pas facile de mettre le doigt, la langue et l'oeil d'une vision rassembleuse.. Nous voulons un nom qui inspire des valeurs communes dont la tête sera dans Portneuf, mais dont les jambes et les bras pourraient s'étendre a d'autres terroirs solidaire du Saint-Laurent d'ici quelques printemps.

Comme nous vous sentons aussi vaillants et fébriles qu'une brigade de Pic-Bois branchus, l'on sollicite votre inspiration divine. Je suis convaincu que nous pouvons trouver le nom qui fera vibrer en nous la note du pays rêvé.


« Gros Jean comme devant », coopérative de solidarité agroalimentaire !!

Voici les grandes lignes des idéaux qui seront les guides de la coop

-Agro-alimentaire de Terroir -Savoir-faire artisanal, d’excellence
-Ancrage territorial et structuration économique - Vert-Bio-Equitable-rentable-Fier
-Solidarité rurale-urbaine- identité citoyenne, patrimoine culturelle
-Les Pays habités du Québec, réseautage, entraide

Voici les pistes dégagées

-Combiner un lieu avec un caractère, Un caractère géographique et historique
-Ancrer le projet à la terre et faire ressortir les valeurs qu’il soutient.
•Doit interpeller toutes les générations issus de plusieurs régions du Québec.
•Respect de la nature, de l’homme, du patrimoine, de la matière, de la vie
•Synonyme de qualité, excellence, dynamisme, vision
•Consonnance agroalimentaire


A date l’on s’aligne sur un nom comprenant le mot RANG :

« Habiter le Rang de l’église ou le Grand-Rang ce n’est pas comme appartenir à un autre rang (…), La solidarité du rang est plus forte que celle de la paroisse, réservée au occasion exceptionnelles. Les grandes corvées, comme le levage de la charpente d’une grange, regroupent souvent ceux qui habitent le même rang. D’autres formes de travaux se prêtent à ce type de solidarité. En avril, quand le vieux Daupĥinais de Saint-Justin perd sa jument et se retrouve incapable de faire ses semailles, cinq ou six de ses voisins s’entendent pour l’aider à ensemencer son champ. »

Le rang, c’est le premier mode d’établissement au Québec. Chaque région avait sa façon de nommer le rang. Dans les Bois-Francs, c’est le premier, le deuxieme le troisième rang, dans les Towships, c’est le « pinacle road », dans Portneuf ce sont les Saint-Anne et Notre-Dame, dans le bas du fleuve c’est le rang de la blague,de l’hermine, dans Charlevoix, le rang du pis-sec, le rang du Lichepain, du pousse-pioche, du trompe-souris, dans Champlain, le rang des envies !! Il suffisait d’un accident géographique, d’une anecdote, d’un lieux commun, d’un caractère des habitants ou une légende locale.. et voila un nouveau rang baptisé !!

On a ensuite cherché à inventer un nom de rang en le combinant avec une caractéristique ou une expression :

Rang des téméraires, Rang du Fiermonde, Rang des valeureux,
Rang des Mille-Clochers. Rang des métayers, du Pin Blanc, des Terres Neuves,


On regarde du côté des plantes indigènes du Québec et des arbres ou un totem Scout !

Pour vous inspirer, voici une source intarrisable du patrimoine linguistique :


http://www.dicocf.ca/

Wednesday, April 15, 2009

La fécondation

Hier avait lieu l’assemblée d’information sur notre projet de coopérative de solidarité. Le projet fut présenté dans son ensemble à 25 personnes, qui ont également eu droit à une présentation des gens de la coopérative de développement régional. À notre grand bonheur (non pas qu’on en doutait mais…) la réponse fut extrêmement positive. Le milieu est derrière nous et l’idée d’une coop de terroir, paysanne, accessible et disponible aux gens de bonne volonté en fait déjà rêver plusieurs.

Et si plusieurs en rêvent, d’autres ont décidé d’en faire un peu plus et de mettre la main à la pâte. Un comité provisoire d’une douzaine de membres vient d’être mis sur pied. C’est avec et grâce à eux que la coop verra le jour.

Nous dirons que hier nous avons assisté à la fécondation de notre projet. L’image peut sembler forte, certes, mais reste relativement juste. Nous avions une idée de départ, une bulle déjà bien garnie de nos constats, de nos idées, de nos rêves et de notre énergie. Mais contraints à cette seule bulle, nous ne pouvions mener seuls le projet à terme. Voilà que dix autres valeureux joignent les rangs et décident de partager avec nous non pas leur bagage génétique, mais leur bagage généreux. Restaurateurs, entrepreneurs, techniciens forestiers, agronomes et sages penseurs s’assiéront dorénavant autour de la table avec nous.

Bienvenus les amis et merci. Maintenant, gestationnons.

Emmanuelle

Monday, April 6, 2009

La grande débâcle

Ça gronde aux abords de la Tourilli. La rivière est chargée à bloc, l'énergie est à son maximum. Nous sommes prêts à assembler les morceaux qui permettront non seulement à Tourilli mais à plusieurs artisans dans la même situation que nous de voir leur projet prendre forme et/ou s'épanouir...

Il s'en est passé des choses depuis le 4 mars. Par ou commencer?

D’abord, je ne suis plus tout seul dans ma barque. Je viens de me greyer d’une chargée de projet pour me seconder dans mes démarches, en la personne de Emmanuelle Choquette. Pour ceux à qui le nom vous dit quelque chose, elle s’est occupée du Parcours gourmand plusieurs années. Elle est là pour attacher de projet le plus serré possible, et faire en sorte que tout débouche comme prévu.

Et la transhumance prend forme.... Après avoir consulté avocats, comptables, organismes, etc. nous croyons avoir trouvé la formule gagnante, non seulement pour nous mais pour des entreprises comme nous qui cherchent à émerger dans l'agroalimentaire portneuvois. En voici les grandes lignes:

"Pour fermer le clapet du tourne-disque... il suffit de fermer la page d'accueil de tourilli !.."



Je vous reviens rapidement pour plus de détails sur le projet.

"Pour fermer le clapet du tourne-disque... il suffit de fermer la page d'accueil de tourilli !.."

Ensuite, peut-être avez-vous vue une publicité à Canal D concernant notre projet de coopérative et le tirage d’une part privilégiée ainsi que d’une journée dans la peau d’un fromager. En effet, les gens de canal D ont décidé de nous donner un coup de pouce dans notre projet et d’en faire la promotion.



Finalement, sachez qu’être chevrier implique certains risques, surtout les souères de tempête.